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courage

TOP 10 - CEDRIC HEYMANS

 

 

En Juin 2013, Cédric Heymans a finalement décidé de prendre sa retraite après avoir hésité à faire une dernière pige au Japon. C’est l’occasion de revenir sur les plus grands coups d’éclat de cet ailier-arrière talentueux, capable d’enflammer un match sur un crochet, une feinte de passe ou un cadrage-débordement. Il reste à ce jour comme le dernier ambassadeur du french flair et du jeu de mains par le Stade Toulousain. Retour sur les plus eaux moments d'un joueur à part.

 

 

10 – On commence en douceur. Un sauvetage in extremis. Brice Dulin, aujourd'hui arrière du Racing Métro et du XV de France, se voyait déjà aplatir dans l'en-but. L'ours, la peau. Le tuer, la vendre. Ce jour-là, Heymans lui a rappelé l'exact intitulé du proverbe.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

9 - Cet essai n’est certainement pas son plus beau. Mais il est symbolique parce qu’il intervient après une grosse période de creux du joueur en 2011. C'est aussi est une des raisons pour lesquelles il a finalement été retenu dans le groupe de Marc Lièvrement pour la Coupe du Monde. Et même si durant cette compétition il aura peu joué, on était content de savoir qu’il était là. Parce qu’avec lui, il peut toujours se passer quelque chose.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

8 – Le rugby, c’est aussi le contact. Heymans le sait et ne se défile pas. Dans un derby basque, il suit bien une quille qu'il a lui même montée, et nous offre un plaquage aux jambes, bien bas sur les appuis pour envoyer le puissant n°8 Lakafia en touche. Thomas Lombard, le commentateur,ne s’y trompe pas. Il l'a secoué :

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Idem sur cette montée en pointe pleine de panache contre l’Ecosse :

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

7 – En 2002 déjà, sa vitesse et sa capacité à prendre les intervalles faisaient mouche. Et déjà face à Clermont. Heymans est un homme de devoir, à n’en pas douter. Il sait contre qui briller.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

6 – Savoir finir une action en toute circonstance. Voilà une manière d'interpréter le rôle de l'ailier moderne. A deux reprises, Heymans défie les lois de la pesanteur pour planter deux banderilles en coin contre le Stade Français, puis contre Clermont. Et puis de toute façon, ça ne l’a jamais fait kiffé d’aplatir entre les perches. On s’en cogne des transformations.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Désolé pour cette musique bien phadante. On fait avec les moyens du bord.

 

 

5 - Une prise de balle à pleine vitesse, un cadrage comme on les aime, et surtout des cannes. Les défenseurs castrais en sont réduits au silence. Le mec voit et comprend tout avant les autres.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

4 – Pas spécialement sa plus belle relance. Mais le contexte la sublime. 2008, finale de H-cup face aux Irlandais du Munster. La ligne d’arrières du Stade est décimée par les blessures. Poitrenaud, Fritz et Clerc sont tous les trois à l'infirmerie pour durée indéterminée. En demie, Nyanga a même du jouer 20 minutes au poste de 3/4 centre. Heymans, avec Jauzion, fait office de taulier au milieu des jeunes Donguy et Médard, et du fidjien Kunavore. Toulouse est mené de 7 points en seconde période dans un match frustrant, que les joueurs ne parviennent pas à emballer. C’est sans compter sur notre homme. Il joue une touche pour lui-même et invente un petit coup de pied par-dessus qu’il récupère le long de la touche, et retape au pied. Ce sera prolongé par Jauzion, puis aplati en terre promise par Donguy. Le Stade revient à huateur et remet les pendules à l’heure. L’issue du match est un crève-cœur. Mais jusqu’au bout, on y a cru. Et pour ça, merci Cédric.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

3 – La philosophie de jeu du Stade toulousain? L'intelligence situaltionnelle? La marque de fabrique de l’ailier international ? Le cadrage débordement. L'association des deux donne un cocktail explosif. Contre les irlandais du Leinster, il dépose son vis-à-vis après avoir récupéré un coup de pied de Fritz, puis envoie Poitrenaud derrière les perches d'une passe splendide. Clap clap.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Une fois encore, la musique prouve que dans l'univers de l'ovalie aussi

les goût et les couleurs ne se discutent pas.

 

 

2 - Il ny a pas grand-chose à dire. Les images parlent d’elles-mêmes et illustrent à merveille une saison durant laquelle Heymans aura littéralement marché sur l’eau et sur ses adversaires (2007-08). C’est d’autant plus jouissif que ça intervient dans le cirque de Marcel Michelin contre les clowns de Clermont.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

1 – Le chef d’oeuvre. Tout y est. Le contexte, l’adversaire, et l’action, venue d’ailleurs. Une semaine après avoir renversé les Blacks à Dunedin lors de la tournée d'automne 2009, les Bleus de Marc Lièvremont cherchent à confirmer leur bonne forme et remporter pour la première fois une tournée en Nouvelle-Zélande depuis 1994 et les débuts professionnels de Jonah Lomu. On joue la 44ème minute, la France est menée 5-0 depuis la 26ème minute et un essai du puissant centre Ma’a Nonu. Le match est fermé. C’est le moment que choisit Heymans pour faire parler sa vitesse et ses appuis. Sur une mêlée dans le camp français, la balle arrive jusqu’à son aile via une passe à hauteur de Max Médard. Cette passe cadre Cory Jane et lui permet de prendre de la vitesse en flirtant avec la ligne de touche. Le cadrage-débordement qui suit hante certainement encore les nuits de Muliana. En manque de soutien, il se permet le luxe d’humilier deux derniers défenseurs revenus pour le stopper. Un Voyou.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Bonus : La preuve qu’il n’a pas que des cannes et qu’il sait tout faire. Dans le money time d’un quart de final de H-cup globalement maîtrisé par les rouges et noirs, plutôt que de dégager le ballon en touche pour laisser l’arbitre siffler la fin du match, il préfère claquer un drop de 45 mètres avec une insolente facilité. La cerise sur le gâteau, pour le Stade, comme pour ce top.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

On va s'en mêlée

 

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