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LA COMMISSION DE DISCIPLINE - UNE JUSTICE A GÉOMÉTRIE VARIABLE

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Sur l'image, on voit très clairement qu'il l'aide simplement à remettre sa lentille

 

 

 

La mascarade n'aurait-elle pas trop duré?

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On le sait, ce n'est pas nouveau, les décisions disciplinaires ont historiquement très souvent été - très largement - à l'avantage des anglo-saxons. Les exemples sont légion.

Le dernier en date nous arrive tout droit de la province du Leinster. Sur l'image en tête d'article, le 2ème-ligne Hayden triggs plante son majeur et son annulaire dans les yeux de Nic White, le demi de mêlée montpelliérain. On appelle ça une fourchette. Par le passé, les parisiens David Attoub et Julien Dupuy avait essuyé des suspensions respectives de 70 et 23 semaines pour des gestes similaires (et encore, on est gentil). Là? 3 semaines seulement. Difficile de trouver cela équitable. Et les explications de la commission ont du mal à faire passer la pilule: "En prenant en compte le fait que Triggs ait plaidé coupable et se soit excusé, la Commission a décidé de réduire la sanction d'une semaine avant de prononcer une suspension de trois semaines." Cela ne doit en rien remettre la fessée reçue par Montpellier (57 -3). Mais comment se plaindre par la suite que les joueurs souhaitent se faire justice eux-même?

Je rappelle également que le Clermontois Etienne Falgoux a écopé de 7 semaines de suspension pour une "suspicion de contact avec la zone occulaire" d'un adversaire. Donc si on reprend les faits très calmement, et qu'on les compare, on obtient qu'un anglo-saxon est suspendu 3 semaines pour une fourchette avérée, là où un français l'est 7 semaines parce qu'on le soupçonne d'avoir mis ses doigts dans les yeux d'un joueur adverse... Voilà. 

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Pour le plaisir, je vous pose aussi ce joli pointu de Paul O'Connell, qui lui avait valu une petite semaine de suspension, et donc de miraculeusement pouvoir affronter Clermont en demi-finale de H-Cup la semaine suivante:

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Dès lors, La question qui demeure, puisque le foutage de gueule est avéré, est de savoir comment mettre fin à cette mascarade. Sur Twitter, pas mal de monde s'indigne, et pas que dans le rugby Français. J'ai vu Agustin Pichot tweeter "Una locura" avec le lien de la décision de la commission.

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Objectivement, valeurs du rugby ou pas, cette justice à deux vitesses n'a que trop duré. Et il serait bon que Bernard Laporte et son sbire (Serge Simon) se montrent un peu utiles et aillent mettre les mains dans le cambouis pour défendre les intérêts du rugby hexagonal.

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Cela étant dit, la meilleure réponse se trouve toujours sur le terrain. Aux Bleus de nous montrer ça pendant le tournoi des VI Nations.

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On va s'en mêlée